Que faire après un burn-out professionnel ?

Le burn-out est un nouvel anglicisme qui a fait son entrée dans la langue française pour évoquer une maladie du monde professionnel bien trop répandue. Sa traduction évoque bien la nature de ce nouveau mal du siècle : burn-out signifie « se consumer ». Se consumer au travail. Le burn-out c’est se faire ronger à petits feux par sa charge de travail, jusqu’à n’en plus pouvoir.

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Aussi appelé « syndrome d’épuisement professionnel », le terme « burn-out » est apparu dans les années 70 pour évoquer les profils de patients souffrant d’usure professionnelle. Ces personnes n‘étaient plus capables de faire face à la surcharge de travail qui leur était imposée et qui présentaient une fatigue intense. Les autres symptômes inclus : un stress professionnel chronique, une baisse d’énergie, de motivation et de l’estime de soi, ainsi qu’un désinvestissement professionnel.

Saviez-vous que le mot « travail » vient du mot latin « tripalium » qui était un instrument de torture à trois pieux ? Le « travail » est historiquement apparu pour nous tourmenter. Mais le statut du travail a changé au cours de l’histoire et selon les régions. Nous avons maintenant la chance, souvent, de choisir notre métier, de mettre nos qualités naturelles au service de notre travail, sans subir un les contraintes d’un métier imposé et complètement inadapté à nos capacités.

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Leslie exerce le métier dont elle a toujours rêvé : infirmière.

Mais après son diplôme, elle a découvert la réalité du terrain, loin des promesses de ses années de formation. Poste de remplaçante, toujours là pour prendre la place des (nombreux) absents, ses compétences multiples ont fait d’elle la cible idéale de ses petits postes précaires.

Sans attache dans un service particulier, elle n’a pas pu développer de nouvelles compétences spécifiques, son talent de « couteau-suisse » et son profil de bonne élève qui faisaient sa force ont finalement étaient utilisés contre elle. Et son travail l’a submergé petit à petit, …

Victime d’un burn-out, elle dénonce la déshumanisation des soins, le manque de moyens (financiers et humains) et des conditions de travail accablantes. En 2017, une enquête de l’association SPS (soins aux professionnels de santé) a démontré qu’un quart des professionnels de santé interrogés avait déjà eu des pensées suicidaires du fait de leur travail.

La souffrance des soignants et la difficulté de leur quotidien les placent en première ligne des professions à risques de burn-out.

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