À l’instar du métier de pâtissier, celui de cuisinier a le vent en poupe depuis plusieurs années maintenant. Laisser parler toute sa créativité, faire exploser les papilles et offrir un goût de reviens-y, tels sont les envies et les objectifs de ce professionnel de la restauration. Mais attention, le rythme est soutenu et chaque nouvelle journée est un défi pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante. Si la pression vous motive, que vous savez transmettre des émotions en une seule bouchée, devenir cuisinier pour sa reconversion est alors une évidence.
Derrière ses fourneaux, le cuisinier élabore les plats du restaurant dans lequel il travaille. Entrées, plats, desserts, c’est lui qui imagine les recettes qui vont être au menu du jour et sur la carte. Pour préparer ses plats, il se déplace auprès des producteurs pour acheter les produits dont il a besoin. Il contrôle leur qualité, détermine la bonne quantité à acheter et enfin négocie les prix.
Devenir cuisinier pour sa reconversion conduit à travailler seul ou en équipe. Lorsqu’il est au sein d’une brigade, il est assisté par un commis qui l’aide à cuisiner les plats et à dresser les assiettes. La fin du service n’est pas synonyme de fin de travail pour le cuisinier, bien au contraire. Sa dernière mission est de nettoyer la cuisine : plan de travail, gazinière, four, ustensiles… tout doit être parfaitement propre.
Il est impensable d’envisager de devenir cuisinier sans être passionné par la gastronomie. Sans passion, pas de créativité ! Et justement, un cuisinier se doit d’être créatif pour proposer des plats innovants, mais aussi pour se renouveler. Pour réussir ses plats, il doit bien évidemment connaître les recettes de base, les différentes cuissons (viande, poisson…) et préparations. La rigueur et l’organisation sont également deux qualités indispensables pour travailler en cuisine. Sinon, on se laisse vite déborder.
Dans un restaurant, tous types confondus, le service du midi et le service du soir sont synonymes d’intense activité. Pour réussir à servir tous les clients dans les temps, il faut savoir travailler rapidement, faire face au stress et être résistant. Avoir l’esprit d’équipe – et aimer travailler en équipe – est tout aussi important pour que tout s’enchaîne sans accroc. N’oublions pas non plus de citer la polyvalence comme qualité indispensable. Le cuisinier doit savoir aussi bien découper un poisson que préparer une farandole de légumes ou faire une mousse au chocolat.
Enfin, les consignes d’hygiène et de sécurité ne sont pas négociables. Port de vêtements appropriés, propreté irréprochable de la cuisine, le cuisinier se doit de respecter strictement toutes ces obligations.
Le CAP cuisine est le diplôme par excellence pour devenir cuisinier pour sa reconversion. Alliant théorie et pratique, il forme les futurs professionnels aux bases de la cuisine. Il existe néanmoins d’autres formations pour exercer le métier de cuisinier : le BP cuisine, le CAP ou BP restauration ou encore le BEP métiers de la restauration, option production culinaire.
En présentiel ou à distance, vous avez la possibilité de choisir le déroulement de votre formation selon vos contraintes et disponibilités. Par ailleurs, n’oubliez pas que le CPF est là pour vous aider à concrétiser votre projet.
Avant de devenir cuisinier, on fait d’abord ses armes en tant que commis de cuisine, notamment dans les grands restaurants. Vous pouvez bien sûr être embauché directement en tant que cuisinier dans des structures plus petites où il n’y a pas forcément besoin de beaucoup de personnel pour assurer le service. Pour dénicher votre premier poste, regardez du côté des restaurants gastronomiques ou traditionnels, des brasseries, des traiteurs, de la restauration rapide ou bien de la restauration collective (cantines scolaires, d’entreprises…). Les villages de vacances sont également à la recherche de cuisiniers. L’offre est donc plutôt diversifiée.
Dans le domaine de la cuisine, les opportunités d’évolution sont grandement liées à l’expérience. Si vous révélez un talent certain, vous pourrez rapidement gravir les échelons : de commis de cuisine à cuisinier, ensuite chef de partie, second de partie et enfin, le poste ultime, chef de cuisine. Cuisinier d’un petit restaurant, vous pouvez également travailler dans un plus grand établissement. Ou sinon, réaliser le rêve de tout cuisinier : ouvrir son propre restaurant.
À ses débuts, le commis de cuisine gagne en moyenne 1 600 euros brut mensuels. Le salaire du cuisinier se situe à peu près dans la même fourchette, mais avec les années, ce montant peut grimper jusqu’à 2 500 euros. De son côté, le chef de cuisine, selon son expérience et sa notoriété, peut voir sa rémunération aller jusqu’à 5 000 euros. Quant au salaire dans la restauration collective, il tourne autour de 1 600 euros.
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