Soulager des maux physiques, rééduquer des traumatismes ou supprimer des douleurs passagères, font partie des nombreuses missions du kinésithérapeute. Professionnel de la santé, il s'occupe d'une patientèle très diversifiée, ce qui fait de la kinésithérapie un métier très enrichissant. Etre investi dans son travail, résistant physiquement, doté d'une certaine patience et d'une excellente écoute, devenir kinésithérapeute pour sa reconversion demande de l'exigence mais donne également beaucoup de satisfaction.
Le kinésithérapeute est un spécialiste de la rééducation motrice et fonctionnelle agissant sur prescription médicale. Ses patients sont aussi bien des bébés, des enfants que des adultes. Il s'occupe de personnes souffrant de handicap physique, de troubles neurologiques, ayant eu un accident ou bien rencontrant des problèmes respiratoires. Le kinésithérapeute soigne les entorses, les lombalgies, les rhumatismes, les torticolis… Il peut être amené à intervenir auprès des sportifs de haut niveau pour traiter des traumatismes musculaires. Ou bien auprès des curistes dans des centres de thalassothérapie.
Il réalise ses actes de façon manuelle ou instrumentale et utilise des crèmes, des huiles, du froid, de la chaleur, de l'électricité… en fonction des douleurs à traiter.
Voici une liste de missions récurrentes à réaliser si vous prévoyez de devenir kinésithérapeute pour votre reconversion :
Le kinésithérapeute est essentiellement debout et fournit des efforts prolongés pour soulager les douleurs de ses patients. Il doit donc avoir une bonne résistance physique ! Mais ce n'est pas tout. En contact quotidien avec des personnes, il possède un très bon sens du relationnel et de l'écoute mais aussi de la patience. En effet, les douleurs peuvent être telles que les manipulations sont difficiles et peuvent susciter un refus de la part de certains patients. Le kinésithérapeute va donc conseiller et rassurer pour établir une confiance mutuelle. S'il exerce en libéral, il devra avoir des amplitudes horaires larges pour s'adapter aux contraintes de ses patients. Précisons que devenir kinésithérapeute à son compte pour sa reconversion signifie aussi ne pas compter ses heures…
Pour devenir kinésithérapeute, il est nécessaire d'obtenir un diplôme d'Etat en intégrant un institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK). Les études durent 5 ans. Avec la nouvelle réforme des études de santé, qui sera applicable dès la rentrée 2020, il existe quatre types de parcours pour devenir kinésithérapeute.
Le premier consiste à poursuivre une licence de Biologie ou de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives). A la fin de la première année, sous réserve de sa validation, vous pouvez accéder à la formation de kinésithérapeute. Seconde possibilité, choisir une autre licence qui propose l'option "accès santé" (L.AS) vers la kinésithérapie.
Troisième solution, passer par le PASS, le parcours spécifique "accès santé" (ex-formation PACES, tronc commun des études de santé). Enfin, dernière solution, passer un concours privé, généralement après un an de préparation au concours, afin d'intégrer un IFMK.
Quel que soit votre choix pour votre reconversion, la formation pour devenir kinésithérapeute peut être prise en charge par votre compte personnel de formation. Sinon, vous avez la possibilité de faire une demande de congés à votre employeur dans le cadre du projet de transition professionnelle.
Diplôme en poche, la grande majorité des kinésithérapeutes décident de s'installer en libéral. Cette décision est surtout motivée par la rémunération qui est plus avantageuse que dans les autres structures. Le kinésithérapeute exerce seul dans son propre cabinet ou peut s'associer avec d'autres praticiens.
Certains décident d'abord d'acquérir de l'expérience en travaillant dans des hôpitaux, des centres de rééducation fonctionnelle, des établissements thermaux ou dans des maisons de retraite. Cela peut être une voie intéressante pour devenir kinésithérapeute pour sa reconversion.
Les opportunités d'évolution sont nombreuses pour le kinésithérapeute. Travaillant dans un hôpital, il a la possibilité de devenir cadre de santé, directeur de soins ou responsable de services. Pour cela, il doit avoir au moins quatre années d'expérience et préparer un nouveau diplôme. Sinon, il peut décider de se spécialiser en devenant kinésithérapeute du sport ou en choisissant la kinésithérapie respiratoire.
L'ostéopathie ou la chiropraxie sont des voies vers lesquelles s'orientent les kinésithérapeutes qui souhaitent changer de métier.
En début de carrière, le salaire du kinésithérapeute tourne autour de 1 800 € brut pour évoluer jusqu'à 3 000 € brut en fin d'exercice. Cette rémunération concerne les emplois dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou les centres de rééducation par exemple. En libéral, ce sont le nombre de patients qui vont déterminer le montant de ses revenus. En effet, plus il aura de patientèle, plus sa rémunération sera élevée. Actuellement, le salaire moyen mensuel du kinésithérapeute en libéral est de 5 000 € brut.
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