Selon les statistiques, 42 % des moins de 30 ans pensent à changer d’orientation professionnelle dans les trois prochaines années. Que vous frôliez la trentaine ou que vous l’ayez déjà dépassée, si vous lisez ces mots, c’est qu’une idée de reconversion vous a déjà traversé l’esprit. Côté perso, votre vie a peut-être déjà changé : un conjoint, un enfant, deux… La reconversion professionnelle permet de revenir à ses premiers amours. Elle peut permettre d’envisager une vie complètement différente ; de trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Certains évoquent parfois une crise de la trentaine. Le fait de se poser des questions existentielles alors qu’on a 30 ans, ce n’est pas obligatoirement un moment de « crise ». C’est à l’inverse une démarche sensée pour changer de cap à un moment crucial de sa vie professionnelle et parfois personnelle.
Après des études, on trouve un emploi. On ne prend pas toujours le temps de se demander si c’est celui qui nous convient. Pour s’envoler, prendre son indépendance, il faut gagner de l’argent et donc, il faut travailler. On se laisse embarquer et … on arrive rapidement à 30 ans. 30 ans, c’est le moment parfait pour se poser les questions importantes comme : Suis-je bien là professionnellement où j’aimerais être ? Est-ce que je donne un sens à ce que je fais ? Suis-je utile ? Est-ce que c’est ça que je veux faire professionnellement ?
Si la réponse est non, plusieurs orientations sont alors possibles.
On peut décider de changer complètement de parcours, se reconvertir à un tout autre métier. La formation continue ou la reprise d’études peuvent être une solution pour amorcer ce virage radical. On peut également rester dans la même voie professionnelle initiale mais se perfectionner dans un domaine en particulier pour obtenir de nouvelles compétences.
Et puis, sachez que les statistiques montrent qu’on ne devient plus parents avant 30 ans. La majorité d’entre vous n’a pas d’enfants à charge. Vous êtes plus libres. Vous avez moins d’engagements. C’est donc plus facile des risques, ou tout simplement d’investir beaucoup plus de temps (ou d'argent) dans un projet de changement de vie professionnelle.
Vous n’avez peut-être pas encore de prêt immobilier à rembourser. Enfin, votre vie d’étudiant est encore proche et vous n’avez pas encore de prétention salariale démesurée. La reprise d’études vous fait moins peur de fait. Il est plus facile d’adapter un nouveau rythme de vie dans votre quotidien si la reconversion professionnelle le nécessite.
Enfin, à cet âge-là, vous avez plein d’énergie, vous êtes plus enclins à la créativité, à capacité d’adaptation, c’est une force.
Dans tous les cas, de nos jours, la trentaine est encore considérée dans notre société comme une période de jeunesse. Tout est possible ! Vous avez toutes les cartes en main. Une seule condition pour y parvenir : avoir une réelle motivation.
On peut souhaiter changer de vie professionnelle à 30 ans, et même avant. C’est possible de réaliser cette envie. Pourquoi attendre ? Le plus tôt sera le mieux. Le tout est de trouver sa véritable voie, son orientation professionnelle.
Vous avez moins de 30 ans et, pour le coup, vous êtes au début de votre vie active. Vous en avez marre de votre boulot. Détendez-vous, vous n’êtes pas seul. Félicitations ! Vous faites partie de la fameuse génération Y qui se pose de plus en plus tôt la question de la reconversion professionnelle. Alors, rien de plus normal si vous aussi vous ressentez le besoin de changement !
On dit que votre génération, la génération Y, a eu le temps d’observer les échecs des générations précédentes à cause (entre autres) d’une surévaluation de la valeur « travail » : fiascos personnels (divorces, parents absents, etc…), flops écologiques (réchauffement climatique, diminution de la biodiversité, etc…), échecs humains (apparition des risques psycho-sociaux, des burn-out, des suicides au travail, etc…), faillites économiques, crises financières qui s’enchaînent. Ça donne une drôle d’idée du monde du travail. Pour peu que vous y eussiez été propulsés par nécessité…
En parallèle, on nous abreuve de théories et de nouvelles méthodes de développement personnel qui se diffusent à vitesse grand V grâce au web.
C’est aussi à la trentaine qu’on se questionne sur son identité propre. Les études ont été plus ou moins choisies, le premier boulot a été plus ou moins décidé, et désormais que l’on est devenu complètement autonome. Vous cherchez un sens à tout cela. Travailler oui, mais pas uniquement pour gagner un salaire, même confortable. Vous voulez aussi bosser pour vous épanouir et pour apporter votre contribution, même modeste, au monde.
Nous n’avons pas de limites sauf celles qu’on se donne. Alors osez !
Mais attention, pas n’importe comment. Il y a une « méthode ». Vous ne pouvez pas non plus tout plaquer du jour au lendemain, sans filet. Tout d’abord, il faudra imaginer un nouveau projet professionnel qui vous plait sincèrement, qui vous fait vibrer au plus profond de vous-même, puis de créer un plan d’action adapté pour rendre ce projet réalisable.
Cela étant fait, quittez votre travail (licenciement, rupture conventionnelle, fin de contrat ou
démissionner
), formez-vous (éventuellement), devenez chef d’entreprise, ou postulez dans autre chose. Rassurez-vous, à 30 ans, même avec un parcours inhabituel, vous restez parmi les profils les plus intéressants pour une entreprise : compétents, mobiles, et pas chers !
Mais quel que soit votre projet, faites-vous accompagner. Un coach à travers un
bilan de compétences
vous fera gagner beaucoup de temps et d’argent. Votre projet de reconversion sera étayé. Votre plan d’actions sera construit et vous ne serez pas seul face à vos doutes.
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